L’ancien hippodrome britannique, est aujourd’hui une vaste étendue  fermée au public. Ce lieu est soumis à des pressions spéculatives et va devenir un centre commercial et un quartier d’affaires. Les tribunes délabrées sont squattées par une soixantaine d’habitants.

À Yangon, les parcs et les installations sportives sont rares. La condition du projet est de préserver ce patrimoine végétal et humain en concevant un parc public et ainsi lui donner un statut légal.

Un travail urbain est réalisé (voir urbanisme). Un second travail architectural est produit pour répondre à l’ambition commerciale et reloger les habitants. En nous inspirant de l’architecture vernaculaire, nous proposons une entrée couverte qui protège du soleil en saisons chaudes et de la pluie lors des moussons. Un dispositif de double toiture et de surélévation permet la ventilation naturelle. Dans cet édifice en bois local et brique de terre compressées, habitations et commerces se mêlent aux tribunes rouvertes au public. Le bâtiment donne une entrée majeure et devient un lieu de destination pour ce nouveau parc habité.